Under fire

… le choc des photos. La devise des derniers vrais aventuriers de cette fin de siècle, les reporters-photographes, les vrais, ceux qui courent le monde, qui risquent leur vie pour ramener une info, un témoignage, une photo, au nom de l’information. Ils laissent quelquefois leur vie dans les bars des hôtels dont ils n’osent plus sortir ou sur le terrain.Under fire «Under fire» trace le portrait, un peu mythifié et beaucoup stéréotypé, d’un de ces baroudeurs arrivés au Nicaragua via le Tchad. D’une guerre à l’autre. Et comme quand on est reporter, photographe et aventurier on n’en est pas moins homme, notre héros se déchire sentimentalement. «Under fire» est un bon film. Il permet au spectateur de se projeter au-delà de l’écran, d’avoir une vision des événements telle que les hommes de terrain peuvent la ressentir. C’est le genre de films à déclencher des vocations. On y voit le reporter confronté à toutes les situations possibles, de l’engagement pour une cause qui n’est pas la sienne et qu’il n’a- en théorie – pas le droit de défendre, à l’honneur de la mort en direct. Un film passionnant, intelligent et bien ficelé. A noter l’excellente apparition de Jean-Louis Trintignant. Quant à la prétendue objectivité des objectifs (photos), c’est une théorie qui reste à vérifier…

La charge de la brigade légèreLa charge de la brigade légère

La guerre de Crimée bat son plein. Nous sommes dans les années 1854-55. Pendant que les canons russes s’occupent à réduire en miettes la vallée de Balaclava, deux jeunes officiers anglais venus des Indes aiment la même jeune fille mariée à l’un d’eux. Et comme ces jeunes gens sont tous deux de parfaite éducation, sont beaux comme des dieux grecs et possèdent un sens du devoir, du courage inhérent à leurs rangs, la guerre de Crimée n’est rien comparée à la bataille qui fait rage dans leur cœur… «La charge de la brigade légère» n’a rien d’une bataille de Sioux, c’est un grand classique du cinéma signé Michael Curtiz, le réalisateur de «Casablanca», «Masques de cire»… Inutile d’ajouter qu’Errol Flynn et Olivia de Havilland sont sublimes de finesse et de beauté. Et comme «La charge de la brigade légère» doit aussi son titre à son côté guerrier, n’oublions pas de mentionner l’agonie de Fort Chu-kot : vingt minutes de charge extraordinaires, un spectacle hallucinant.

 

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