Vidéo-cinéma et vice versa

La vidéo mène à tout pourvu que l’on en sorte ! Ne riez pas trop vite, c’est juste une boutade. La vidéo était la deuxième chance du cinéma. Depuis peu, elle sert d’école. La preuve, deux des réalisateurs de vidéoclips les plus célèbres, Russel Mulcahy et Steve Barron, viennent de signer deux longs métrages très remarqués au dernier Festival du cinéma fantastique d’Avoriaz : «Razorbac» (R. Mulcahy), «Electric games» (Steve Barron). Mais ce qui est vrai dans un sens peut l’être également dans l’autre. On se souvient que John Landis («Le loup-garou de Londres», «Blues Brothers») avait réalisé l’excellent clip de Michael Jackson, «Thriller». Il remet ça, paraît-il, avec un bluesman pur son, B.B. King.

USA, des cassettes par millions

Aux États-Unis, le marché de la vidéo est dominé par plus d’une quinzaine de firmes qui se livrent une lutte sans merci. On peut le voir sur ce tableau, ce sont CBS-Fox et Paramount qui font la course en tête, du moins en ce qui concerne la vente de cassettes. En revanche, c’est CBS-Fox qui a fait les plus gros bénéfices en 84, et de loin, grâce à des tarifs de vente beaucoup plus élevés que ceux de ses concurrents. Des chiffres qui font rêver…

 

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