Les Vikings

Les VikingsRéalisé par Richard Fleischer (le maître d’œuvre de «20.000 lieux sous les mers»), joué et produit par Kirk Douglas en blond guerrier borgne, «Les Vikings» est un des meilleurs films d’aventure de cet âge d’or hollywoodien des années 50, qui fournit mensuellement sa pâture à la «Dernière séance» de FR3… Il ne manque rien à ce fastueux spectacle : les majestueux paysages des fjords de Norvège, les scènes d’action et de batailles, le romantisme des intrigues amoureuses, le mélodrame dans la destinée extraordinaire des personnages, une dose de violence barbare dans la description des mœurs vikings, un peu de sadisme et de masochisme dans telle scène de torture. Alors, on ne demande qu’à se laisser entraîner dans cette magnifique aventure pleine de bruit et de fureur, avec l’intrépide Kirk Douglas, son redoutable rivai Tony Curtis, la délicieuse princesse Janet Leigh, le brutal Ernest Borgnine, chez ces hommes du Nord brutaux et truculents, aux accents martiaux de la superbe musique de Mario Nascimbene…

Fast companyFast company

Tourné pendant le Grand prix du Canada des dragsters, «Fast company» se déroule dans un décor «vroum-bissant» de courses automobiles, il parle du monde de l’automobile et ses héros sont des coureurs automobiles… C’est d’ailleurs l’itinéraire non fléché de l’un d’entre eux qui est prétexte à un scénario d’une extrême minceur comparé à la vitesse des bolides qui atteignent les 360 km/h. Bref. Lonnie Johnson, champion des USA, devient une star de la publicité grâce à son bolide. Pour contenter son sponsor, Phil Adamson, il accepte de courir sur un «Top fuel» expérimental. Passez-moi l’expression : il se plante. C’est donc un jeune pilote qui prend sa place dans la course suivante. Mais comme vous brûlez de savoir ce qu’allait faire Claudia Jennings au générique, je ne vous ferai pas attendre plus longtemps. En bonne femme de coureur en danger, elle réussit à convaincre son champion de Lonnie d’abandonner la course et de ne plus risquer sa vie sur les circuits. Pour les mateurs et amateurs de bolides.

 

Leave a Comment

Tags:

Under fire

… le choc des photos. La devise des derniers vrais aventuriers de cette fin de siècle, les reporters-photographes, les vrais, ceux qui courent le monde, qui risquent leur vie pour ramener une info, un témoignage, une photo, au nom de l’information. Ils laissent quelquefois leur vie dans les bars des hôtels dont ils n’osent plus sortir ou sur le terrain.Under fire «Under fire» trace le portrait, un peu mythifié et beaucoup stéréotypé, d’un de ces baroudeurs arrivés au Nicaragua via le Tchad. D’une guerre à l’autre. Et comme quand on est reporter, photographe et aventurier on n’en est pas moins homme, notre héros se déchire sentimentalement. «Under fire» est un bon film. Il permet au spectateur de se projeter au-delà de l’écran, d’avoir une vision des événements telle que les hommes de terrain peuvent la ressentir. C’est le genre de films à déclencher des vocations. On y voit le reporter confronté à toutes les situations possibles, de l’engagement pour une cause qui n’est pas la sienne et qu’il n’a- en théorie – pas le droit de défendre, à l’honneur de la mort en direct. Un film passionnant, intelligent et bien ficelé. A noter l’excellente apparition de Jean-Louis Trintignant. Quant à la prétendue objectivité des objectifs (photos), c’est une théorie qui reste à vérifier…

La charge de la brigade légèreLa charge de la brigade légère

La guerre de Crimée bat son plein. Nous sommes dans les années 1854-55. Pendant que les canons russes s’occupent à réduire en miettes la vallée de Balaclava, deux jeunes officiers anglais venus des Indes aiment la même jeune fille mariée à l’un d’eux. Et comme ces jeunes gens sont tous deux de parfaite éducation, sont beaux comme des dieux grecs et possèdent un sens du devoir, du courage inhérent à leurs rangs, la guerre de Crimée n’est rien comparée à la bataille qui fait rage dans leur cœur… «La charge de la brigade légère» n’a rien d’une bataille de Sioux, c’est un grand classique du cinéma signé Michael Curtiz, le réalisateur de «Casablanca», «Masques de cire»… Inutile d’ajouter qu’Errol Flynn et Olivia de Havilland sont sublimes de finesse et de beauté. Et comme «La charge de la brigade légère» doit aussi son titre à son côté guerrier, n’oublions pas de mentionner l’agonie de Fort Chu-kot : vingt minutes de charge extraordinaires, un spectacle hallucinant.

 

Leave a Comment

Tags: